Tchad : le chinois CNPCIC autorisé à reprendre ses activités pétrolières
Suspendues depuis le 12 août pour « manquements graves aux règles environnementales », les activités de l’entreprise chinoise CNPCIC pourront reprendre dans le bassin pétrolier de Bongor, à 300 km au sud de N’Djaména.
![La CNPCIC a été sanctionnée en août 2013 en raison de graves violations des normes en matière de respect de l’environnement. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/10/22/tchad-petrole_AFP.jpg)
La CNPCIC a été sanctionnée en août 2013 en raison de graves violations des normes en matière de respect de l’environnement. © AFP
Le ministère du Pétrole tchadien a annoncé mardi dans un communiqué de presse la levée de la suspension des activités pétrolières de la compagnie chinoise CNPCIC dans le bassin pétrolier de Bongor. La mesure a été prise le 12 août 2013 après qu’une mission d’inspection a constaté de graves violations des normes en matière de respect de l’environnement.
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Conditions
Dans une lettre datée du 16 octobre parvenue à Jeune Afrique, le ministre du Pétrole, Djerassem Le Bemadjiel, écrit : « Faisant suite à ma lettre du 27 août 2013 fixant les conditions préalables à la reprise des activités de forage et de test de puits de CNPCIC, j’ai l’honneur de vous notifier que la CNPCIC est autorisée à reprendre ses activités ». La lettre ajoute que « dorénavant, les opérations pétrolières de la CNPCIC doivent respecter strictement le plan de gestion de l’environnement, notamment en matière de gestion des boues récupérés lors des forages, d’installation et d’utilisation des incinérateurs de déchets ».
Une source au ministère du Pétrole indique que, depuis la suspension des activités, la CNPCIC a « construit des incinérateurs de déchets et a acquis un camion dédié au transport des boues de forages ». Cet effort n’exempte pas la CNPCIC de ses responsabilités. L’audit environnemental, en cours de réalisation par le cabinet d’audit minier Alex Stewart International devrait permettre d’évaluer l’ampleur des dégâts que l’entreprise s’est engagée à payer.
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