Présidentielle au Sénégal : nouvel appel pour dissuader le président Wade de se représenter

L’ex-Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, ancien homme de confiance du président Abdoulaye Wade, a appelé samedi à une « forte pression nationale et internationale » pour dissuader M. Wade de se représenter au scrutin présidentiel début 2012.

L’ex-Premier ministre sénégalais Idrissa Seck le 12 janvier 2009 à Dakar. © AFP

L’ex-Premier ministre sénégalais Idrissa Seck le 12 janvier 2009 à Dakar. © AFP

Publié le 12 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

"Le président Wade n’a aucune possibilité de gagner (en février 2012). Même s’il fraudait pour se maintenir (au pouvoir), il n’aurait pas la possibilité de tenir le pays (qui) passera de trouble en trouble", a déclaré M. Seck lors d’une rencontre avec l’Association de la presse étrangère (APS) au Sénégal.

"Il faut donc que la pression nationale et internationale soit la plus forte possible, aujourd’hui, pour nous éviter cette sombre perspective. C’est ce qui explique (…) mes tournées internationales pour convaincre nos amis à le persuader de partir proprement", a ajouté M. Seck, candidat au scrutin de 2012.

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Idrissa Seck, 51 ans, s’est une nouvelle fois prononcé contre la candidature "anticonstitutionnelle" de M. Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000, à un troisième mandat à la présidentielle de février 2012.

Abdoulaye Wade a annoncé en 2009 qu’il se représenterait en 2012, après avoir dit le contraire après sa réélection de 2007.

Exclu pour "démarche fractionniste"

Sa candidature est soutenue par ses partisans, selon qui il peut se représenter, tandis qu’elle est contestée par des opposants et une partie de la société civile et de l’opinion sénégalaises, arguant qu’il doit céder le fauteuil après deux mandats présidentiels consécutifs.

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Idrissa Seck avait été exclu fin avril du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) pour "démarche fractionniste".

Premier ministre du président Wade de novembre 2002 à avril 2004, il a longtemps été son homme de confiance avant de tomber en disgrâce.

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Poursuivi pour malversations financières dans le cadre de travaux publics dans la ville de Thiès à l’est de Dakar, M. Seck avait été emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006. Il avait bénéficié en mai 2009 d’un non-lieu.

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