Au Sénégal, une manifestation contre le report de la présidentielle violemment réprimée

Les gendarmes sénégalais ont déclenché des tirs de grenades lacrymogènes sur la centaine de personnes qui s’étaient rassemblées cet après-midi, à Dakar, pour manifester contre le report de la présidentielle, annoncé la veille par Macky Sall.

Le 4 février, dans l’après-midi, de violents heurts ont éclaté à Dakar entre les manifestants qui s’étaient rassemblés à l’appel des candidats à la présidentielle et les gendarmes. © John Wessels / AFP

Le 4 février, dans l’après-midi, de violents heurts ont éclaté à Dakar entre les manifestants qui s’étaient rassemblés à l’appel des candidats à la présidentielle et les gendarmes. © John Wessels / AFP

Publié le 4 février 2024 Lecture : 1 minute.

Des heurts ont éclaté dimanche 4 février, dans l’après-midi, à Dakar. Les gendarmes sénégalais ont dispersé à coups de gaz lacrymogène des centaines de personnes venues manifester contre le report de la présidentielle, avant d’essuyer des jets de pierres, a constaté un journaliste.

A l’appel de plusieurs candidats, des hommes et des femmes de tous âges, agitant des drapeaux du Sénégal ou portant le maillot de l’équipe nationale de foot, ont convergé, en début d’après-midi, vers un rond-point sur l’un des axes routiers principaux de la capitale.

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Les gendarmes, déployés en grand nombre, ont déclenché un tir nourri de grenades lacrymogènes pour tenter de les disperser. Puis, ils se sont enfoncés à pied ou en pickups dans les quartiers adjacents à la poursuite des manifestants en fuite, qui leur ont, par endroits, jeté des pierres.

Ce sont les premiers heurts consécutifs à l’annonce, samedi 3 février, par le président Macky Sall, du report sine die de la présidentielle du 25 février.

(Avec AFP)

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