Avec la mort de Mohamed Bensaïd Aït Idder, la gauche marocaine perd son icône
Le Maroc perd l’une de ses dernières grandes figures de la résistance au colonialisme et de l’opposition au règne de Hassan II. Député jusqu’en 2007, Mohamed Bensaïd Aït Idder est resté un homme engagé jusqu’à son dernier souffle.
![Mohamed Bensaïd Aït Idder. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/02/06/jad20240206-mmo-maroc-necro-mohamed-bensaid-ait-idder.jpg)
Mohamed Bensaïd Aït Idder. © DR
Résistant nationaliste, figure de l’opposition à Hassan II, doyen et leader de la gauche, Mohamed Bensaïd Aït Idder s’est éteint, à 99 ans, au petit matin de ce mardi 6 février à l’hôpital militaire de Rabat. Avec lui, c’est tout un pan de l’histoire politique du Maroc qui disparait. Mohamed Bensaïd Aït Idder a vu le jour le 1er juillet 1925 à Tin Mansour, un petit village amazigh situé dans la
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