Santé : résultats prometteurs d’un vaccin antipaludéen chez des enfants africains

Un vaccin antipaludéen a donné des résultats prometteurs chez des enfants au Burkina Faso, selon les premiers résultats d’un essai clinique publiés mercredi aux Etats-Unis.

Un technicien de laboratoire prépare des échantillons de sang pour tester un vaccin anti-paludéen © AFP

Un technicien de laboratoire prépare des échantillons de sang pour tester un vaccin anti-paludéen © AFP

Publié le 15 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

"Les résultats de cette étude préliminaire (phase 1) au Burkina Faso sont très encourageants", estime le Dr Louis Miller, ancien responsable du développement de vaccins contre le paludisme aux Instituts nationaux américains de la santé.

Des études cliniques plus étendues doivent être menées pour confirmer l’efficacité de ce vaccin candidat MSP3.

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Les premiers résultats ont montré un effet protecteur significatif contre le paludisme durant la période de suivi.

Cet essai clinique, dont les résultats sont publiés dans le New England Journal of Medicine daté du 15 septembre, a été mené sur 45 enfants âgés de 12 à 24 mois répartis en trois groupes. Le premier a reçu une dose de 15 microgrammes du vaccin MSP3, le second, une dose de 30 microgrammes et le groupe témoin un vaccin contre l’hépatite B.

La fréquence du paludisme a été de trois à quatre fois moindre chez les enfants traités avec ce nouveau vaccin que chez ceux qui ont reçu le vaccin contre l’hépatite B.

Les médecins qui ont mené cet essai clinique ont constaté dans les deux groupes vaccinés avec des doses distinctes une similitude tant dans les anticorps créés par leur organisme que dans la protection observée.

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Le paludisme est une maladie dévastatrice qui a été responsable de près de 800.000 morts en 2009 en Afrique subsaharienne –surtout des enfants de moins de cinq ans– malgré les progrès réalisés pour la combattre ces dernières années.

Cette infection est provoquée par le parasite Plasmodium falciparum, transmis par la femelle d’un moustique.

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Ce parasite variable est beaucoup plus complexe que des virus comme ceux de la rougeole ou de la poliomyélite. Ceci explique l’extrême difficulté à mettre au point un vaccin suffisamment efficace, relèvent les chercheurs.

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