DSK de retour en France avec son épouse Anne Sinclair

L’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, et sa femme sont arrivés dimanche chez eux à Paris, une heure après avoir débarqué à Roissy d’un vol en provenance de New York, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair (g) à leur arrivée à l’aéroport de Roissy le 4 septembre © AFP

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair (g) à leur arrivée à l’aéroport de Roissy le 4 septembre © AFP

Publié le 4 septembre 2011 Lecture : 2 minutes.

Plusieurs badauds leur ont crié "bon courage!", selon les journalistes de l’AFP. Souriants, M. Strauss-Kahn et Mme Sinclair étaient encadrés par un important dispositif policier et sont montés dans une Peugeot noire qui a immédiatement filé vers Paris suivie par des journalistes et photographes à moto.

Le couple est arrivé en voiture à son domicile parisien de la place des Vosges, dans le centre de Paris, souriant et saluant les journalistes et photographes, mais sans dire un mot. Le couple avait débarqué d’un vol Air France 017 en provenance de New York, qui s’était posé à 05H05 GMT à Roissy, au nord-est de Paris, avant de quitter très rapidement l’aéroport sans dire un mot, selon des journalistes de l’AFP.

la suite après cette publicité

Le 14 mai dernier, le directeur du Fonds monétaire internationale avait été arrêté à l’aéroport JFK de New York sur dénonciation d’une femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, qui l’accusait de tentative de viol à l’hôtel Sofitel de Manhattan. L’ancien ministre socialiste et favori potentiel pour la présidentielle de 2012 en France devrait s’expliquer rapidement sur ce qui s’est passé à New York, selon des proches.

Excuses au FMI

Dès l’abandon des poursuites pénales contre lui, il avait fait part de sa "hâte" de rentrer en France. Il a cependant fait un crochet par Washington où il a présenté lundi des excuses à ses anciens collaborateurs du FMI. "Je m’exprimerai plus longuement quand je serai de retour en France", avait-il déclaré à la presse à New York, quelques minutes après avoir bénéficié d’un non-lieu.

"C’est la fin d’une épreuve terrible et injuste. Je suis soulagé pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui m’ont soutenu pendant cette période en m’envoyant aussi des lettres et des emails. Il faut qu’ils sachent que leur soutien a été très important", avait-il ajouté. Débarrassé du volet pénal de l’affaire du Sofitel de New York, DSK devra affronter en France d’autres échéances judiciaires avec l’enquête ouverte à Paris sur les accusations de tentative de viol de la romancière française Tristane Banon.

la suite après cette publicité

Depuis début juillet, DSK est visé par une plainte pour "tentative de viol" déposée par Tristane Banon qui a entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. Celle-ci se heurte toutefois à l’absence de preuve matérielle, huit ans après les faits allégués, que DSK dément. Aucune décision n’a été prise sur l’issue de cette enquête et des auditions doivent encore avoir lieu dans les prochaines semaines, indiquait-on récemment de source judiciaire.

Aucun délai pour l’enquête

la suite après cette publicité

Au terme de cette enquête, qui n’est soumise à aucun délai, le parquet peut soit classer la plainte sans suite soit ouvrir une information judiciaire, confiée à un juge d’instruction. La brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) a déjà entendu Tristane Banon, qui accuse l’ex-patron du FMI d’avoir tenté de la violer en 2003 dans un appartement parisien.

L’entourage de la romancière et celui de DSK ont aussi été entendus ainsi que plusieurs responsables socialistes que la plaignante dit avoir informés de l’agression, dont François Hollande. A son retour en France, DSK devrait à son tour être entendu pour donner sa version des faits aux enquêteurs.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires