Cap-Vert : Fonseca-Sousa, le duel du deuxième tour de la présidentielle
Les Capverdiens sont de nouveau appelés aux urnes dimanche, deux semaines après le premier tour de l’élection présidentielle, pour choisir le successeur du président sortant, Pedro Pires, qui quitte le pouvoir après deux mandats, conformément à la Constitution.
Le scrutin met en compétition Jorge Carlos Fonseca, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, principal parti d’opposition), et Manuel Inocencio Sousa, candidat du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, au pouvoir).
Au premier tour organisé le 7 août, M. Fonseca est arrivé en tête avec plus de 37% des voix. M. Inocencio Sousa s’est classé deuxième avec 32% des voix. Tous deux ont 60 ans, sont originaires de l’île de Sao Vicente (nord) et ont occupé les fonctions de ministre des Affaires étrangères de leur pays. Leurs partis dominent la vie politique nationale depuis deux décennies.
Les opérations de vote sont prévues de 08H00 à 18H00 locales (09H00 à 19H00 GMT) et concernent un peu plus de 305.000 électeurs vivant dans le pays ou à l’étranger, d’après la Commission nationale des élections (CNE). "Tout le matériel électoral est disponible dans les différents bureaux de vote. Tout est fin prêt", a déclaré samedi à l’AFP la porte-parole de la CNE, Maria Joao Novais.
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Pluie et abstention
La campagne pour le second tour a été clôturée vendredi vers minuit par des meetings animés par les deux candidats à Praia sur des sites distants de moins d’un kilomètre, sous une pluie battante qui n’a pas découragé leurs partisans. De fortes pluies se sont encore abattues samedi sur la capitale et plusieurs villes de cet archipel lusophone dans l’océan Atlantique. Les services de météorologie prévoient de nouvelles averses dimanche, suscitant des craintes d’une faible fréquentation des bureaux de vote.
Au premier tour, le taux d’abstention a été de 46,8%. Plusieurs sources, notamment l’entourage de certains candidats, ont dénoncé des cas "d’achat de conscience" ou de corruption de vote à cette occasion. Dans un message à la Nation samedi soir, le président sortant a appelé les Capverdiens à voter "sans entrave, sans pression". Elu en 2001 et réélu en 2006, Pedro Pires n’est plus autorisé par la Constitution à briguer un nouveau mandat dans son pays, salué comme un exemple de démocratie et de bonne gouvernance en Afrique.
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