Les migrants africains dans l’enfer des centres de détention italiens
Le suicide d’Ousmane Sylla, jeune Guinéen de 22 ans qui s’est donné la mort dans un centre de détention de migrants en Italie, jette une lumière crue sur les conditions de vie déplorables dans ces centres où sont enfermés les émigrés, notamment africains, considérés comme illégaux. Décryptage en infographie.
© FRANCESCO BOSCAROLNurPhotoNurPhoto via AFP
Ousmane Sylla avait 22 ans. Le nom de ce jeune Guinéen s’est ajouté, le 4 février dernier, à la trop longue liste des milliers de candidats à l’émigration, notamment subsahariens, qui meurent du fait des politiques migratoires européennes. Cette fois, ce n’est cependant pas dans les sables du Sahara, dans les geôles d’un groupe armé libyen ou dans les eaux turbulentes d’une Méditerranée
