Côte d’Ivoire : la télévision publique ivoirienne renaît pour « rassembler »

Le nouveau patron de la télévision publique ivoirienne, Lazare Sayé Aka, a annoncé mardi que la chaîne recommencerait à émettre le samedi 6 août pour « rassembler tous les Ivoiriens » après une sanglante crise postélectorale.

Images de Laurent Gbagbo après son arrestation. © AFP

Images de Laurent Gbagbo après son arrestation. © AFP

Publié le 6 août 2011 Lecture : 1 minute.

"Nous ferons les changements indispensables à l’émergence d’une RTI (Radiodiffusion Télévision ivoirienne) nouvelle dès le 6 août 2011", a affirmé M. Aka lors d’une cérémonie de passation de charge au siège de la chaîne à Abidjan.

Selon le nouveau patron, jusque-là directeur des programmes, la "RTI nouvelle", dotée d’un nouveau logo, va "rassembler les Ivoiriens".

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Il succède comme directeur général à Pascal Brou Aka, limogé samedi par le président Alassane Ouattara, officiellement pour de "graves dysfonctionnements", notamment l’absence d’équipe pour couvrir son retour des Etats-Unis.

Assainir la gestion

"Je tiens à affirmer ma détermination à mettre un frein définitif aux dysfonctionnements observés dans la gestion quotidienne de cette entreprise", a souligné Lazare Sayé Aka.

Officiellement à la tête de la RTI, Pascal Brou Aka était dans les faits le patron de la TCI (Télévision Côte d’Ivoire), les installations de la RTI ayant été détruites durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 et les combats du début avril.

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La TCI avait été créée en janvier 2011 par le camp Ouattara, cloîtré au Golf hôtel d’Abidjan, pour contrer la propagande de la RTI, alors contrôlée par les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril.

Sort incertain pour la TCI

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La TCI, dont le sort après le 6 août reste incertain, remplaçait la RTI depuis la fin de la crise qui a fait au moins 3.000 morts.

"La réhabilitation des équipements en cours, notamment les studios, les tables de montages, les matériels informatiques, doit coûter cinq milliards de FCFA (7,6 M EUR)", a souligné Pascal Brou Aka, se disant à l’"entière disposition" du chef de l’Etat après son éviction.

 

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