Somalie : Mogadiscio est complètement libérée des shebab

La capitale somalienne est complètement libérée des insurgés islamistes radicaux shebab qui ont abandonné leurs positions dans la nuit de vendredi à samedi.  

Un insurgé islamiste radical shebab, en février 2011, à quelques kilomètres de Mogadiscio. © AFP

Un insurgé islamiste radical shebab, en février 2011, à quelques kilomètres de Mogadiscio. © AFP

Publié le 6 août 2011 Lecture : 1 minute.

Mise à jour, 11 h 37

La capitale somalienne est complètement libérée des insurgés islamistes radicaux shebab qui ont abandonné leurs positions dans la nuit de vendredi à samedi, s’est félicité le président somalien Sharif Cheikh Ahmed au cours d’une conférence de presse à Mogadiscio.

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Mogadiscio a été complètement libérée de l’ennemi et le reste du pays sera également bientôt libéré, a déclaré le président.

"Ce (samedi) matin, il n’y a plus un seul combattant islamiste face aux forces gouvernementales, qui ont pénétré à l’intérieur du quartier du stade", a rapporté à l’AFP un habitant de ce quartier du nord de Mogadiscio, Abdi Mohamed.

Un autre témoin, Dahir Adan, a affirmé avoir vu plusieurs dizaines de combattants shebab quitter la ville à bord de pick-up, après des combats avec les forces pro-gouvernementales.

"Ce matin, leurs positions sont vides (…) Ils sont partis avec leurs affaires à bord de camions", a-t-il témoigné.

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Un porte-parole des shebab, Ali Mohamed Rage, interrogé par l’AFP sur ces mouvements, a évoqué "un changement de tactique militaire".

"Les combattants moudjahidine ont mis en oeuvre un changement de tactique militaire contre les ennemis d’Allah et, bientôt, vous entendrez une bonne nouvelle", a déclaré le porte-parole sans plus de précisions.

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Les shebab contrôlent la majeure partie du sud et du centre de la Somalie, pays touché par une sécheresse de grande ampleur et, en certaines zones du sud, par la famine.

Les insurgés ont juré la perte du gouvernement de transition du président Sharif Cheikh Ahmed, soutenu par la communauté internationale et défendu par la force de l’Union africaine (Amisom).

Depuis février, l’Amisom, forte de près de 9.000 militaires ougandais et burundais, a considérablement progressé et repoussé les islamistes sur les deux principales lignes de front de la capitale.

Jusqu’à samedi matin, le TFG et l’Amisom contrôlaient un peu plus de la moitié de la ville, avec notamment l’aéroport et le port, face aux insurgés islamistes qui en tenaient toute la partie nord-est.

(AFP)

 

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