Pourquoi la « bataille de Goma » fait craindre une escalade entre la RDC et le Rwanda

L’offensive lancée début février par le M23, désormais aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fait craindre une régionalisation du conflit. Décryptage en vidéo.

Publié le 19 février 2024 Lecture : 1 minute.

Jusqu’où iront les conséquences de l’offensive du M23 dans l’est de la RDC ? Le groupe rebelle est désormais aux portes de la capitale du Nord-Kivu. Le bombardement de l’aéroport de la ville, dans la nuit du 16 au 17 février, a encore accentué les tensions. Les autorités congolaises affirment en effet que les tirs provenaient de « drones d’attaque de l’armée rwandaise » et que ceux-ci ont « bien évidemment quitté le territoire rwandais, ont violé les limites territoriales » de la RDC.

Menaces

Félix Tshisekedi, réélu pour un second mandat à la tête du pays en décembre dernier, avait fait de la lutte contre l’insécurité dans l’Est l’une de ses grandes promesses de campagne. Il s’était montré particulièrement offensif à l’égard de son homologue rwandais, Paul Kagame. Le président congolais avait en outre mis en garde Kigali, affirmant qu’à « la première escarmouche » il n’hésiterait pas à déclarer la guerre à son voisin.

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Ce dimanche 18 février, c’était au tour du Rwanda de se montrer menaçant. Accusant les autorités congolaises d’avoir déclaré « leur intention d’envahir le Rwanda et de changer son gouvernement par la force », Kigali a « adapté sa posture » et mis en place des mesures « pour assurer une défense aérienne totale du territoire et réduire les capacités aériennes offensives », a affirmé Vincent Biruta, ministre rwandais des Affaires étrangères.

Notre décryptage vidéo vous permet de mieux comprendre pourquoi, dans ce contexte, la « bataille de Goma » s’avère si cruciale.

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