Au Sénégal, 15 candidats réclament la tenue de la présidentielle avant la fin du mandat de Macky Sall

Quinze candidats à l’élection présidentielle du Sénégal, sur les vingt validés par le Conseil constitutionnel, demandent que l’élection se déroule avant la fin du mandat du président Macky Sall.

Le Conseil constitutionnel du Sénégal. © Conseil Constitutionnel SN

Le Conseil constitutionnel du Sénégal. © Conseil Constitutionnel SN

Publié le 19 février 2024 Lecture : 1 minute.

Alors que le vote devait initialement avoir lieu dimanche prochain, les Sénégalais ignorent toujours quand ils se rendront aux urnes, après que le Conseil constitutionnel, tout en déclarant inconstitutionnelle la loi qui prétendait reporter l’élection au 15 décembre, a confié le soin au président Macky Sall de l’organiser « dans les meilleurs délais », sans autre précision.

Une séquence inédite depuis l’indépendance, qui a déclenché une nouvelle et vive querelle sur la tenue de la présidentielle avant, ou après, l‘expiration officielle du mandat de Macky Sall, le 2 avril.

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Un désaccord qui porte aussi sur la remise à plat, ou non, du processus qui avait vu le Conseil constitutionnel homologuer 20 candidatures en janvier.

Les principaux concurrents signataires

Un communiqué signé par 15 des 20 candidats jugés aptes à concourir, consulté lundi et authentifié par deux des signataires, précise que « la nouvelle date du scrutin, de même que celle de la passation de service entre le président et son successeur, doivent se tenir au plus tard le 2 avril ».

Ces candidats déclarent également que la liste des 20 candidatures entérinées en janvier est intangible et constatent « avec amertume que depuis la décision du Conseil constitutionnel, aucun acte n’a été posé par les autorités dans le sens d’exécuter celle-ci ».

Parmi les noms des 15 concurrents figurant au bas du communiqué apparaissent les noms de certains des principaux candidats en lice, dont l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et le numéro 2 des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, parti dissous), Bassirou Diomaye Faye. Il ne comporte pas, en revanche, celui du Premier ministre Amadou Ba, candidat du camp présidentiel, ni celui des ex-Premiers ministres Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne.

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Le président sénégalais, Macky  Sall, a exprimé vendredi son intention de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de mener « sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais ».

(Avec AFP)

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