Libye : Kadhafi accepte d’être exclu des négociations menées par l’UA

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d’Etat africains, médiateurs de l’Union africaine (UA) dans la crise.

Mouammar Kaddafi, le 10 avril 2011 à Tripol. © AFP

Mouammar Kaddafi, le 10 avril 2011 à Tripol. © AFP

Publié le 26 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Le comité de médiation de l’UA sur la crise libyenne, composé de cinq chefs d’Etat, "salue la décision du colonel Kadhafi de ne pas faire partie du processus de négociations", indique sans plus de précision un communiqué diffusé après une réunion du panel tenue à Prétoria. Le texte a été lu par le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité Ramtane Lamamra, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes.

Le communiqué a également réitéré l’appel de l’organisation panafricaine à un cessez-le-feu immédiat pour permettre des négociations. "Les parties en conflit en Libye devraient entamer un dialogue national en vue d’un cessez-le-feu global, d’une réconciliation nationale et des dispositions pour la transition ainsi que d’un calendrier pour l’évolution vers la démocratie", selon le texte.

la suite après cette publicité

"Effort humanitaire"

"Ces mesures que nous proposons devraient aller de pair avec un effort humanitaire tout aussi déterminé. Dans ce contexte, nous réitérons l’appel lancé au sommet extraordinaire de l’UA le 25 mai 2011 pour l’arrêt des bombardements de l’OTAN et l’observation d’une pause humanitaire", selon le communiqué.

Le comité de médiation de l’UA est composé de cinq chefs d’Etat: Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda et Mauritanie. Au début de la réunion, le président sud-africain Jacob Zuma avait souligné la "préoccupation" du comité et de l’assemblée de l’UA devant les "bombardements continus de l’OTAN", ajoutant que "la finalité de la résolution 1973 (de l’ONU, adoptée le 17 mars) était de protéger le peuple libyen et faciliter les efforts humanitaires".

"La finalité n’était pas d’autoriser une campagne pour un changement de régime ou un assassinat politique" de Mouammar Kadhafi, avait ajouté M. Zuma. Cette réunion s’est tenue alors que les rebelles libyens avaient indiqué samedi soir attendre rapidement une offre de Kadhafi pour mettre fin à la guerre. Mais le porte-parole du régime libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré dimanche à l’AFP que le colonel Kadhafi ne quitterait ni le pouvoir ni le pays.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires