Égypte : Mohammed al-Orabi nouveau ministre des Affaires étrangères

L’Égypte a nommé dimanche le diplomate Mohammed al-Orabi ministre des Affaires étrangères pour remplacer Nabil al-Arabi, élu en mai secrétaire général de la Ligue arabe, a annoncé l’agence officielle Mena.

Mohammed al-Orabi rejoint un gouvernement chargé de gérer la transition après la chute du présid © Reuters

Mohammed al-Orabi rejoint un gouvernement chargé de gérer la transition après la chute du présid © Reuters

Publié le 19 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Le Premier ministre Essam Charaf a chargé Mohammed al-Orabi, l’adjoint du ministre des Affaires étrangères pour les affaires économiques, d’occuper le poste de ministre des Affaires étrangères pour succéder à Nabil al-Arabi, a indiqué la Mena.

M. Orabi est un ancien ambassadeur d’Egypte en Allemagne et a travaillé dans les ambassades d’Egypte au Koweït, à Londres, Washington et Tel-Aviv.

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Il succède au populaire Nabil al-Arabi, élu le 15 mai à la tête de la Ligue arabe et qui doit prendre ses nouvelles fonctions le 1er juillet en remplacement de Amr Moussa.

La candidature de M. Arabi, 75 ans, n’avait été annoncée qu’à la dernière minute, après que l’Egypte eut décidé de retirer celle de Mustapha el-Feqi, un diplomate controversé proche de l’ex-président Hosni Moubarak.

M. Orabi rejoint un gouvernement chargé de gérer la transition après la chute du président Hosni Moubarak, contraint à la démission le 11 février par un soulèvement populaire sans précédent. Le Conseil suprême des forces armés, qui rassemble une vingtaine de généraux, dirige depuis le pays.

Prise de distance avec Israël

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La diplomatie égyptienne depuis le renversement de M. Moubarak est marquée par une prise de distance avec Israël, toutefois sans remise en cause du traité de paix conclu entre les deux pays en 1979.

Un rapprochement a également été amorcé avec l’Iran, mais la question d’une reprise des relations diplomatiques, rompues après la révolution islamique iranienne de 1979, a été reportée par Le Caire à après les élections législatives égyptiennes prévues en principe cette année.

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L’Egypte est également engagée dans une politique africaine plus active qu’autrefois, afin de chercher un apaisement dans le contentieux sur le partage des eaux du Nil avec les pays de l’amont du fleuve.

Elle a également adopté une approche prudente face au conflit qui secoue la Libye voisine, par crainte notamment de conséquences pour les centaines de milliers de ses ressortissants qui y travaillent.

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