En Côte d’Ivoire, l’envoyé de Macron évoque le « remodelage » de la présence militaire française

Pour sa première visite sur le continent, Jean-Marie Bockel s’est entretenu avec le président ivoirien. Il devra rendre ses recommandations à l’Élysée en juillet.

Alassane Ouattara et Jean-Marie Bockel à Abidjan, le 21 février 2024. © Présidence de Cote d’Ivoire

Alassane Ouattara et Jean-Marie Bockel à Abidjan, le 21 février 2024. © Présidence de Cote d’Ivoire

Publié le 21 février 2024 Lecture : 2 minutes.

La première visite sur le continent de l’envoyé personnel du président français pour l’Afrique fut pour Abidjan. Ce 21 février, Jean-Marie Bockel y a évoqué le « remodelage » de la présence militaire française en Côte d’Ivoire.

« Le terme remodeler me paraît être le bon terme. L’esprit, c’est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties », a déclaré l’envoyé de l’Élysée à l’issue d’un « échange riche » avec le président Alassane Ouattara.

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Ancien secrétaire d’État à la Coopération du président Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Bockel a été chargé le 6 février par Emmanuel Macron de discuter avec les partenaires africains des nouvelles formes de la présence militaire française sur leurs sols.

« Perspectives d’accompagnement »

C’est en Côte d’Ivoire, l’un des plus solides alliés de la France en Afrique de l’Ouest, qui abrite quelque 900 militaires français au sein du 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa), qu’il a choisi de faire sa première visite.

« On ne veut pas réduire nos efforts mais c’est une globalité : il y aura des évolutions, l’empreinte sera moindre sur certains aspects et plus forte sur d’autres », a-t-il affirmé sans donner de détails.

« Les perspectives de notre partenariat en matière de sécurité sont des perspectives d’accompagnement de renforcement de la force militaire souveraine de la Côte d’Ivoire, de sa montée en puissance quantitative et qualitative », a-t-il ajouté en évoquant « un processus qui a déjà commencé ».

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À l’écoute des demandes

Les militaires français ont été tour à tour chassés du Mali, du Burkina puis du Niger, trois pays ouest-africains gouvernés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État et désormais ouvertement hostiles à la France.

Depuis environ un an, Paris met en avant sa volonté de profondément transformer ses rapports avec le continent, en martelant qu’elle est avant tout à l’écoute des demandes des partenaires africains, notamment sur les questions de sécurité. Outre la Côte d’Ivoire, trois autres pays africains accueillant des bases sont concernés par ces adaptations du dispositif militaire : le Sénégal, le Gabon et le Tchad.

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(Avec AFP)

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