L’Égypte affirme avoir arrêté un espion israélien

Les autorités égyptiennes ont arrêté un officier israélien travaillant pour les services de renseignements de son pays, le Mossad, a rapporté dimanche l’agence officielle égyptienne Mena.

Des policiers égyptiens au Caire (archive). © AFP

Des policiers égyptiens au Caire (archive). © AFP

Publié le 12 juin 2011 Lecture : 1 minute.

L’homme, accusé d’espionner en Egypte dans le but de porter atteinte aux intérêts économiques et politique du pays, a été placé en détention préventive pour 15 jours, ajoute l’agence.

La télévision d’Etat égyptienne a déclaré qu’un officier du Mossad de nationalité israélienne était arrivé en Egypte peu après le 25 janvier, date du début de la révolte qui a fait chuter le président Hosni Moubarak, pour y inciter au chaos et aux affrontements confessionnels.

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La Mena ajoute, en se référant aux services de renseignements égyptiens, que l’homme se faisait passer pour un correspondant étranger couvrant les manifestations anti-régime de la place Tahrir au Caire.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a pour sa part affirmé dimanche ne pas avoir d’information à ce sujet.

Incrédulité côté israélien

Des commentateurs israéliens ont quant à eux jugé la nouvelle surprenante.

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"Je n’imagine pas qu’il y ait une quelconque réaction israélienne, mais quiconque en sait un peu sur ce genre de choses sait qu’on ne trouve pas un Israélien avec un passeport israélien assis dans une capitale étrangère pour collecter des informations", a déclaré Ehud Yaari, sur Channel 2.

L’an dernier, l’Egypte avait affirmé que les aveux d’un Egyptien accusé d’espionnage au profit d’Israël, avaient conduit au démantèlement de trois cellules d’esionnage au Liban et en Syrie.

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L’Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec Israël, en 1979.

Les relations entre les deux pays se sont toutefois dégradées après le renversement en février du président Hosni Moubarak par une révolte populaire.

Le gouvernement israélien a déploré notamment l’accord de réconciliation entre les mouvements Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et l’islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

Israël a également dénoncé la décision égyptienne de rouvrir le terminal de Rafah avec la bande de Gaza, seul point de passage vers le monde extérieur non contrôlé par l’Etat hébreu.

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