Un policier égyptien condamné à mort pour avoir tué pendant la révolution

Mohammed al-Sonni, représentant des forces de l’ordre égyptiennes, a été reconnu coupable d’avoir tué « à l’aveugle » vingt personnes pendant la sanglante répression des manifestations qui ont conduit à la chute du présient Hosni Moubarak. Il a été condamné à la peine de mort.

La place Tahrir au Caire, épicentre des manifestations anti-régime, le 25 février 2011. © AFP

La place Tahrir au Caire, épicentre des manifestations anti-régime, le 25 février 2011. © AFP

Publié le 22 mai 2011 Lecture : 1 minute.

Un policier égyptien a été condamné à mort dimanche 22 mai pour avoir tué 20 manifestants pendant la révolte (25 janvier-11 février) qui a renversé le président Hosni Moubarak, le premier membre des forces de l’ordre à être condamné pour meurtre lors de ces événements.

Mohammed al-Sonni a été reconnu coupable d’avoir tué « par balle et au hasard » 20 manifestants et d’en avoir blessé 15 autres pour les empêcher de prendre un poste de police du Caire le 28 janvier, appelé « vendredi de la colère », l’un des jours les plus sanglants de la révolte.

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Le tribunal pénal a demandé au mufti de la république d’Égypte Ali Gomaa de confirmer le verdict, comme le stipule la loi. Le mufti, qui est chargé par le gouvernement d’interpréter la loi islamique, ne va que rarement à l’encontre des décisions de justice.

Selon un bilan officiel, 846 personnes ont été tuées et plusieurs milliers blessées pendant le soulèvement.

L’ex-président Moubarak est actuellement en détention préventive dans un hôpital de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des manifestants.

Son ancien ministre de l’Intérieur Habib el-Adli et six autres responsables sont eux jugés pour avoir donné l’ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants.

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