Tchad : le Conseil constitutionnel confirme la réélection d’Idriss Déby Itno

Le Conseil constitutionnel tchadien a validé les résultats de l’élection présidentielle du 25 avril dernier. Idriss Déby Itno est réélu, avec 83,59 % des voix.

Le président tchadien Idriss Déby Itno le 3 mai 2007 à Ryad en Arabie Saoudite. © AFP

Le président tchadien Idriss Déby Itno le 3 mai 2007 à Ryad en Arabie Saoudite. © AFP

Publié le 22 mai 2011 Lecture : 1 minute.

Le Conseil constitutionnel tchadien a confirmé samedi 21 mai, lors d’une audience publique radio-télévisée, la réélection du président sortant Idriss Déby Itno au premier tour de l’élection du 25 avril, avec 83,59 % et un taux de participation de 55,63 %.

« Le Conseil déclare élu au premier tour Idriss Déby Itno avec 83,59 % », a annoncé le président du Conseil constitutionnel, David Houdeingar.

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Après contrôle de tous les procès verbaux, le Conseil constitutionnel a un peu modifié les chiffres annoncés le 9 mai par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Le président Déby (88,66 % selon la Ceni) voit son nombre de voix revu à la baisse, passant de 2 504 069 voix à 2 072 481 voix, selon les résultats définitifs du Conseil. Il est suivi du ministre Albert Pahimi Padacké qui a obtenu 213 257 voix soit 8,66 % (la Ceni avait annoncé 6,03 %) et de l’opposant Nadji Madou qui a finalement obtenu 193 617 voix soit 7,81 % (la Ceni avait annoncé 5,32 %).

Recours de l’opposition "irrecevables"

Le taux de participation, qui était le principal enjeu de l’élection boycottée par les trois principaux opposants (Saleh Kebzabo, Ngarlejy Yorongar et Wadal Abdelkader Kamougué, décédé depuis) est revu à la baisse de près de neuf points par rapport aux résultats provisoires. Il est de 55,63 %, selon le Conseil constitutionnel et non de 64,22 %, comme annoncé par la Ceni.

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Le taux de participation est finalement légèrement inférieur à celui des élections législatives (56,6 %) du 13 février qui ont donné la majorité absolue à l’Assemblée nationale au Mouvement patriotique du salut (MPS) du président Déby.

Des recours déposés par Albert Pahimi Padacké, et des opposants qui appelaient au boycott du scrutin (notamment Saleh Kebzabo et Ngarlejy Yorongar), ont été déclarés « irrecevables », a déclaré M. Houdeingar.

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