Les dommages collatéraux de la visite de Pedro Sánchez au Maroc
Au lendemain du voyage du chef du gouvernement espagnol à Rabat, les réactions parfois agacées se multiplient. Alors qu’en Espagne, les députés du Parti populaire espagnol demandent des comptes, la réaffirmation du soutien au plan d’autonomie marocain sur le Sahara a rallumé les tensions avec Alger.
![Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez (gauche) à son arrivée à Rabat, aux côtés du Premier ministre marocain Aziz Akhannouch (droite), le 21 février 2024. © Borja Puig de la Bellacasa / La Moncloa / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5437x0.1682/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/02/23/jad20240223-mmo-espagne-maroc-pedro-sanchez.jpg)
Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez (gauche) à son arrivée à Rabat, aux côtés du Premier ministre marocain Aziz Akhannouch (droite), le 21 février 2024. © Borja Puig de la Bellacasa / La Moncloa / AFP
Madrid rectifie le tir. Le 21 février, lors de la conférence de presse clôturant sa visite à Rabat, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a évoqué « des investissements publics prévus d’environ 45 milliards d’euros jusqu’en 2050 ». Une annonce qui a été interprétée comme un investissement espagnol direct au Maroc. En fait, « celui qui va investir 45 milliards dans ses
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