Les dommages collatéraux de la visite de Pedro Sánchez au Maroc

Au lendemain du voyage du chef du gouvernement espagnol à Rabat, les réactions parfois agacées se multiplient. Alors qu’en Espagne, les députés du Parti populaire espagnol demandent des comptes, la réaffirmation du soutien au plan d’autonomie marocain sur le Sahara a rallumé les tensions avec Alger.

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez (gauche) à son arrivée à Rabat, aux côtés du Premier ministre marocain Aziz Akhannouch (droite), le 21 février 2024. © Borja Puig de la Bellacasa / La Moncloa / AFP

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez (gauche) à son arrivée à Rabat, aux côtés du Premier ministre marocain Aziz Akhannouch (droite), le 21 février 2024. © Borja Puig de la Bellacasa / La Moncloa / AFP

RYM-BOUSMID_2024

Publié le 23 février 2024 Lecture : 3 minutes.

Madrid rectifie le tir. Le 21 février, lors de la conférence de presse clôturant sa visite à Rabat, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a évoqué « des investissements publics prévus d’environ 45 milliards d’euros jusqu’en 2050 ». Une annonce qui a été interprétée comme un investissement espagnol direct au Maroc. En fait, « celui qui va investir 45 milliards dans ses

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Cette carte illustre les rapports de force en Méditerranée vers 1633. Un archer maure représentant le sultan d’Alger pointe sa flèche en direction du roi d’Espagne, Philippe IV, tandis que le roi de France Louis XIII semble les surveiller du coin de l’œil. © Augustin Roussin, Marseille, 1633/BnF, département des Manuscrits/CreativeCommons

Espagne-Algérie : je t’aime, moi non plus

Entre le Maroc et l’Espagne, le grain de sable du Sahara ? 

Contenus partenaires