Au Togo, les élections législatives décalées au 20 avril
Ces législatives seront couplées avec des élections régionales. Contrairement à 2018, l’opposition se prépare cette fois à défier le pouvoir.
![Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, lors du scrutin présidentiel du 22 février 2020. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/01/24/afp__20200222__1p78fj__v3__highres__togovote.jpg)
Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, lors du scrutin présidentiel du 22 février 2020. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP.
Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a décalé d’une semaine la date des élections législatives et régionales, les fixant au 20 avril, selon un communiqué gouvernemental publié samedi. Aucune raison n’a pour l’heure été avancée pour expliquer ce léger report.
Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces scrutins au 13 avril, mettant fin à des mois de suspense alors qu’ils étaient initialement supposés être organisés fin 2023. Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.
L’opposition sur la ligne de départ
Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l’État togolais. Il est fixé à 300 000 francs CFA (455 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500 000 précédemment), et à 150 000 francs CFA (227 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200 000 précédemment). La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.
L’Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.
Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018. Elles avaient alors été boycottées par l’opposition, qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral. Elle se prépare cette fois à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.
(Avec AFP)
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