L’UA nomme le Cap-Verdien José Brito pour négocier une sortie de crise en Côte d’Ivoire

L’Union africaine a enfin désigné, en la personne de José Brito, le représentant africain chargé de mener les discussions en Côte d’Ivoire entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il devra favoriser la mise en place d’un gouvernement d’ouverture et ménager une « sortie honorable » à Laurent Gbagbo.

José Brito, ex-ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert, le 18 décembre 2007 à Genève. © AFP

José Brito, ex-ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert, le 18 décembre 2007 à Genève. © AFP

Publié le 27 mars 2011 Lecture : 1 minute.

L’Union africaine a nommé samedi 26 mars l’ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito comme son haut représentant en Côte d’Ivoire, chargé d’organiser des négociations entre parties ivoiriennes pour résoudre la meurtrière crise postélectorale, selon un communiqué.

Il "oeuvrera notamment à la tenue, sous l’égide de l’UA et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de négociations entre les parties ivoiriennes afin d’élaborer un schéma de mise en oeuvre des propositions" entérinées par l’UA le 10 mars à Addis-Abeba, indique ce texte reçu par l’AFP à Abidjan.

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L’Union africaine avait alors entériné les conclusions du panel de chefs d’Etat nommé sur ce dossier, qui reconnaissait Alassane Ouattara comme président légitime après le scrutin de novembre, contre le chef d’Etat sortant Laurent Gbagbo, qui reste au pouvoir malgré les pressions internationales.

Sortie honorable

L’UA demandait aussi à M. Ouattara de mettre en place un gouvernement d’ouverture et d’aider à trouver "une sortie honorable" pour son rival.

Mais M. Ouattara a aussitôt récusé M. Brito pour "ses relations personnelles et ses accointances politiques" avec Laurent Gbagbo.

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Les négociations prévues pour mettre en oeuvre ces décisions sous l’égide du haut représentant étaient censées s’ouvrir jeudi dernier, selon le calendrier initial.

La crise post-électorale a fait plus de 460 morts depuis fin 2010 selon l’ONU, engendré une très grave crise humanitaire et menace de plonger le pays dans la guerre civile.

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