Au Mali, plusieurs soldats tués dans une attaque jihadiste

Le 28 février, l’attaque d’une position de l’armée malienne, près de la localité de Mourdiah, à environ 300 kilomètres au nord de Bamako, a fait plusieurs morts parmi les soldats.

Les Formes armées maliennes ont été attaquées par des éléments jihadistes, dans l’ouest du pays, le 28 février. © Michele Cattani / AFP

Les Formes armées maliennes ont été attaquées par des éléments jihadistes, dans l’ouest du pays, le 28 février. © Michele Cattani / AFP

Publié le 29 février 2024 Lecture : 1 minute.

« Plus de 100 jihadistes ont attaqué ce mercredi une position de l’armée à Kwala, près de Mourdiah. Plusieurs militaires ont été tués, les jihadistes ont occupé les lieux avant de partir sans inquiétude », a assuré un élu de Mourdiah, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat.

« Le camp a d’abord été attaqué par un véhicule piégé », a ajouté un autre responsable politique de la région, en précisant : « Après, les jihadistes sont rentrés dedans. Ils ont détruit du matériel et sont partis avec d’autres matériels. » Il a également affirmé avoir vu « des corps de militaires maliens à terre ».

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Un troisième élu a expliqué que de nombreux coups de feu avaient été échangés et que les soldats maliens étaient « revenus dans le camp après le départ des jihadistes ».

Un attaque confirmée par l’armée

Sans faire état de victimes dans leurs rangs, les Forces armées maliennes (Fama) ont confirmé dans un communiqué que mercredi matin : « Des unités des Fama chargées de la sécurisation des travaux de la route Kwala – Mourdiah – Nara ont réagi à une attaque complexe à kwala. »

Et de poursuivre : « Face à la violence des combats, les terroristes en grand nombre (se sont) repliés dans le secteur de Fallou où ils ont été localisés et détruits sur plusieurs bases. La situation est sous contrôle et la zone sous une haute surveillance. »

Les éléments fournis par les uns et les autres sont difficilement vérifiables dans ces zones reculées. L’accès à des sources indépendantes dans un contexte d’hostilités et de régime militaire est compliqué. L’armée malienne ne communique quasiment plus publiquement sur ses pertes.

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(avec AFP)

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