Ces artistes, galeristes et commissaires d’exposition africains qui changent la donne

De plus en plus connus à l’étranger, ils s’imposent dans les foires et les biennales internationales. Et, bien souvent, réimportent leur savoir-faire dans leur pays natal.

Le Camerounais Bonaventure Soh Bejeng Ndikung dirige la Maison des cultures du monde, à Berlin. © Montage JA; MUSTAFAH ABDULAZIZ/The New York Times-REDUX-REA

Le Camerounais Bonaventure Soh Bejeng Ndikung dirige la Maison des cultures du monde, à Berlin. © Montage JA; MUSTAFAH ABDULAZIZ/The New York Times-REDUX-REA

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 2 mars 2024 Lecture : 2 minutes.

Dynamiques, porteuses de valeurs, génératrices de plus-values, armes non létales du soft power, les industries culturelles et créatives (ICC) ont le vent en poupe sur le continent. Hommes politiques comme grands patrons commencent à s’y intéresser de près. Ils ne peuvent en effet ignorer le degré de reconnaissance qu’atteignent les artistes africains, toutes disciplines confondues, sur la scène internationale.

Si la question de leur professionnalisation se pose parfois, nombreux sont ces personnalités du monde de l’art qui portent haut les couleurs de l’Afrique, et qui défendent avec optimisme sa créativité.

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Koyo Kouoh

Née en 1967, cette Camerounaise a fondé le centre Raw Material, à Dakar. Commissaire dans de nombreux événements internationaux consacrés à l’art contemporain (Biennale d’Irlande, Triennale de la photographie à Hambourg, Biennale de Dakar), Koyo Kouoh dirige actuellement le Zeitz Mocaa, au Cap (Afrique du Sud).

Koyo Kouoh, Hamburg, mai 2022. © Montage JA; Philipp Meuser

Koyo Kouoh, Hamburg, mai 2022. © Montage JA; Philipp Meuser

Bonaventure Soh Bejeng Ndikung

Lui aussi Camerounais (il est en 1977, à Yaoundé), il a fondé et dirigé le centre d’art Savvy Contemporary, à Berlin. Commissaire d’événements internationaux (documenta 14, Rencontres de la photographie de Bamako, Biennale de Dakar), Bonaventure Soh Bejeng Ndikung dirige la Maison des cultures du monde, à Berlin.

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Salimata Diop

Commissaire d’exposition franco-sénégalaise, née en 1987, ancienne directrice artistique de la foire Akaa (Paris), elle a dirigé le Musée de la photographie de sa ville natale, Saint-Louis. Salimata Diop est chargée de la direction artistique de la Biennale de Dakar 2024.

Salimata Diop, La Rochelle, 10 janvier 2024. © Montage JA; Thomas Louapre pour JA

Salimata Diop, La Rochelle, 10 janvier 2024. © Montage JA; Thomas Louapre pour JA

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Ibrahim Mahama

Artiste né à Tamale, au Ghana, en 1987, Ibrahim Mahama a représenté son pays à la Biennale de Venise, en 2019. Surtout, il a ouvert The Savannah Centre for Contemporary Art pour promouvoir l’art contemporain dans son pays.

Ibrahim Mahama. © Montage JA; Guy Bell/Shutterstock/SIPA

Ibrahim Mahama. © Montage JA; Guy Bell/Shutterstock/SIPA

Barthélémy Toguo

Né en 1967 à Mbalmayo, au Cameroun, Barthélémy Toguo est l’un des artistes les plus demandés du moment. Il a créé, dans son pays, le centre d’art et d’agriculture Bandjoun Station, où il reçoit et expose des artistes internationaux.

Barthélémy Toguo. © Montage JA; Nicolas Messyasz/SIPA

Barthélémy Toguo. © Montage JA; Nicolas Messyasz/SIPA

Cécile Fakhoury

Née en 1983 à Paris, mariée à Clyde Fakhoury, cette galeriste franco-ivoirienne a ouvert des antennes à Abidjan, Paris et Dakar. Elle y promeut une nouvelle génération d’artistes bien au fait des contraintes complexes du marché de l’art et des règles à suivre pour mener une carrière.

Cécile Fakhoury. © Montage JA; Facebook Cécile Fakhoury

Cécile Fakhoury. © Montage JA; Facebook Cécile Fakhoury

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