Pourquoi la hausse du Smig au Cameroun épargne le secteur privé

La revalorisation de 5 % du salaire minimum, décidée par le gouvernement après concertations avec les syndicats des employeurs et employés, ne vise que les travailleurs du secteur public assujettis au Code du travail. Les patrons ayant brandi les négociations en cours, à la suite de la première hausse, pour obtenir le statu quo.

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, lors du Grand dialogue national qui s’est tenu à Yaoundé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Grand Dialogue National, Yaoundé, Cameroun, du 30 septembre au 4 octobre 2019.
Le Premier Ministre Joseph Dion Ngute.
© MABOUP

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, lors du Grand dialogue national qui s’est tenu à Yaoundé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Grand Dialogue National, Yaoundé, Cameroun, du 30 septembre au 4 octobre 2019. Le Premier Ministre Joseph Dion Ngute. © MABOUP

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Publié le 1 mars 2024 Lecture : 3 minutes.

Le Premier ministre camerounais n’est cette fois pas allé jusqu’au bout de sa logique. Joseph Dion Ngute a en effet entériné, le 23 février, l’accord conclu entre le gouvernement et les syndicats d’employés en décrétant une hausse du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) de 2 094 francs CFA (+5 %), pour le fixer à 43 969 F CFA (67 euros). Une décision qui entre dans la panoplie des

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