Le Sénégal intègre le Forum des pays exportateurs de gaz
Dakar sera membre observateur de ce club dont les membres représentent 70 % des réserves mondiales prouvées de gaz et 51 % des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
Le Sénégal, où d’importants gisements de gaz et de pétrole ont été découverts ces dernières années, est devenu officiellement membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), a annoncé le ministère du Pétrole. « En devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations », souligne le ministère dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion ministérielle à Alger entre les différents pays membres de cette organisation.
L’intégration du Sénégal porte à 20 le nombre des États membres de ce forum fondé en 2001, dont 12 pays membres (Algérie, Égypte, Russie, Qatar…) et huit pays membres observateurs (Angola, Mauritanie, Pérou…) Selon ce club, ses membres représentent 70 % des réserves mondiales prouvées de gaz et 51 % des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
Le ministre sénégalais du Pétrole, Antoine Félix Diome, cité dans le communiqué et présent à la réunion d’Alger, a relevé « l’importance pour le Sénégal de tirer profit de l’expérience des autres pays membres du GEFC en matière de production, de gestion des ressources gazières et de formation dans un secteur vital pour (le) développement ».
Réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes
De vastes gisements de pétrole et de gaz ont été découverts dans l’Atlantique ces dernières années. Les réserves des blocs de Rufisque et de Sangomar (ouest du Sénégal) sont évaluées notamment à plus d’un milliard de barils de pétrole. Le gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, est aussi prometteur avec des réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes.
Dans un rapport paru fin septembre 2022, la Banque mondiale estimait que l’entrée en production des gisements d’hydrocarbures devrait quasiment doubler la croissance de l’économie sénégalaise entre 2022 (alors à 4,7 % selon le FMI) et 2024. Initialement prévue fin 2023, la mise en exploitation est désormais attendue cette année.
(Avec AFP)
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- AES : pendant que Goïta rêve d’un passeport commun, Emptech lorgne le marché malien
- Au Congo, la construction du plus grand barrage du pays débutera en janvier 2025
- BTP, hydrocarbures, énergie… Bassirou Diomaye Faye face au mur de la dette
- Pourquoi les filiales africaines de Société générale n’intéressent pas les champio...
- Après l’Afrique, le tunisien SAH-Lilas à la conquête de l’Europe