Au moins 36 morts dans une bousculade à Bamako
Au moins 36 personnes, en grande majorité des femmes, ont été tuées et 70 blessées lundi soir dans un stade de Bamako au cours d’une bousculade qui a suivi le prêche d’un imam malien, a annoncé à l’AFP une source au ministère malien de l’Intérieur et de la protection civile.
La bousculade a eu lieu dans le stade Modibo Keita de 25 000 places plein à craquer, lorsque la foule a voulu aller toucher l’imam, Ousmane Madani Haïdara, très célèbre au Mali, qui venait de terminer son prêche et de procéder à des bénédictions à l’occasion de la fête musulmane du Maouloud.
Les femmes étaient en première ligne et voulaient être touchées par le religieux, afin d’être guéries et protégées par lui, ce qui explique qu’elles aient été les principales victimes de la bousculade. Elles sont mortes piétinées et étouffées.
Les services de la protection civile de Bamako sont rapidement arrivés sur les lieux et ont reçu le renfort des services de secours de la ville de Kati, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale malienne.
Les blessés ont pour la plupart été transportés dans le principal établissement hospitalier de Bamako, l’hôpital Gabriel Touré et ont reçu la visite de plusieurs personnalités politiques et religieuses.
Il y a près d’un an, le 26 février 2010, une trentaine de personnes étaient également mortes piétinées ou étouffées dans un mouvement de foule provoqué par la panique autour de la plus ancienne mosquée de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako), la mosquée de Djingareyber, construite au XIVe siècle.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte si cher ?
- La galaxie de Célestin Tawamba, patron des patrons camerounais et nouveau roi des ...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Sac Vuitton et liasses de billets : en Côte d’Ivoire, des influenceurs soupçonnés ...
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...