BOAD, BIDC… Face à l’AES, les banques de développement ouest-africaines restent sereines
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
![Rencontre entre le capitaine Ibrahim Traoré (à g.), président du Burkina Faso, et Serge Ekué (à l’extrême dr.), président de la BOAD, le 1er mars à Ouagadougou. © Présidence du Faso.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5259x0.3955/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/08/jad20240308-eco-cedexit-boad-burkina-ibrahimtraore-sergeekue.jpg)
Rencontre entre le capitaine Ibrahim Traoré (à g.), président du Burkina Faso, et Serge Ekué (à l’extrême dr.), président de la BOAD, le 1er mars à Ouagadougou. © Présidence du Faso.
La rencontre a des allures de symbole, comme si les liens avaient besoin d’être retissés. Le 1er mars, Serge Ekué est reçu en audience par le capitaine Ibrahim Traoré. Vêtu de son habituel treillis, pistolet à la ceinture, le président de la transition au Burkina Faso accueille celui de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
« Nous avons évoqué la situation des différents projets et
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