Le Nicaragua, nouvelle route des Ouest-Africains vers l’american dream
Ils sont sénégalais, mauritaniens, guinéens… En 2023, près de 60 000 Africains ont tenté de franchir la frontière sud des États-Unis. C’est trois fois plus que l’année précédente. La raison ? Une levée de visa au Nicaragua. Entre piège financier et désillusions, récit en cartes d’une traversée aussi périlleuse qu’incertaine.
![Des migrants guinéens célèbrent leur passage de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le 7 décembre 2023, en Arizona. © John Moore Getty Images via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/08/rdv_infog_nicaragua.png)
Des migrants guinéens célèbrent leur passage de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le 7 décembre 2023, en Arizona. © John Moore Getty Images via AFP
Publié le 8 mars 2024 Lecture : 6 minutes.
Sur les réseaux sociaux comme dans les rues de Dakar et de Conakry, un nom de pays résonne avec insistance : celui du Nicaragua. Ce petit pays d’Amérique du Sud est soudainement devenu très populaire en Afrique de l’Ouest depuis que son gouvernement a assoupli sa politique de visa, fin 2021. Une décision qui a, de fait, créé un stratégique pont aérien au-dessus de l’Atlantique pour les candidats à