WikiLeaks : Harare va enquêter sur les « traîtres » qui ont parlé aux Américains

La justice du Zimbabwe va enquêter sur les complicités qui ont conduit à des révélations embarrassantes pour le gouvernement par le site WikiLeaks, a annoncé samedi le procureur général Johannes Tomana.

Robert et Grace Mugabe, le 11 août à Shanghai. © AFP

Robert et Grace Mugabe, le 11 août à Shanghai. © AFP

Publié le 25 décembre 2010 Lecture : 0 minute.

Afrique : la bombe WikiLeaks
Issu du dossier

Afrique : la bombe WikiLeaks

Sommaire

Il a précisé dans un entretien avec le journal Herald qu’une commission à cet effet serait créée immédiatement.

"Wikileaks semble révéler des relations de complicité entre des citoyens du Zimbabwe et l’agression du monde extérieur, notamment de la part des Etats-Unis", a assuré M. Tomana.

M. Tomana fait l’objet de sanctions individuelles de la part de Washington, comme nombre de proches du président Robert Mugabe.

Wikileaks avait notamment publié des câbles diplomatiques américains qui impliquaient la femme de Mugabe dans le commerce illicite de diamants.

Grace Mugabe a demandé 15 millions de dollars de dommages à un hebdomadaire zimbabwéen qui a reproduit les allégations contenues dans les messages diplomatiques.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Dans le même dossier

Le président congolais Joseph Kabila, et son ancien allié Vital Kamerhe. © AFP/Vincent Fournier pour J.A.

WikiLeaks-RDC : la rivalité Kabila-Kamerhe, vue par Washington

Amadou Toumani Touré est embarrassé par les dernières révélations de WikiLeaks. © AFP

WikiLeaks : Bamako sur la sellette