Henri Michel devient le sélectionneur du Nzalang équato-guinéen

Le Français Henri Michel a signé vendredi 10 décembre avec la Guinée équatoriale un contrat faisant de lui le sélectionneur de l’équipe nationale de football, le Nzalang, jusqu’à la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012, ont annoncé les deux parties à Malabo.

L’ex-sélectionneur de l’équipe de France Henri Michel, le 26 janvier 2008 à Accra. © AFP

L’ex-sélectionneur de l’équipe de France Henri Michel, le 26 janvier 2008 à Accra. © AFP

Publié le 11 décembre 2010 Lecture : 2 minutes.

M. Michel, qui fut sélectionneur de l’équipe de France de 1984 à 1988, a signé son contrat après des discussions engagées par les autorités équato-guinéennes et son compatriote Philippe Troussier, ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire et du Maroc. M. Troussier a séjourné en novembre à Malabo. Aucune explication n’a été fournie sur le choix final.

"La durée du contrat de Henri Michel est de 13 mois, jusqu’après la CAN en février 2012", a déclaré lors d’une conférence de presse le secrétaire d’Etat équato-guinéen chargé du Sport, Ruslan Obiang Nsue, par ailleurs co-président du comité d’organisation de la CAN-2012 que le pays doit abriter conjointement avec le Gabon voisin.

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"C’est un entraîneur de poids avec lequel nous avons signé un contrat. (…) Henri Michel viendra avec trois collaborateurs", a indiqué M. Obiang Nsue, qui s’exprimait en français.

Interrogé sur la mission du nouveau sélectionneur, il a répondu: "La mission est de ne pas rester au premier tour. La Guinée équatoriale, vous le savez, n’a jamais participé à une CAN" (phase finale masculine).

"Créer une équipe solide"

Henri Michel remplace ainsi le Paraguayen Carlos Lobo Diarte, qui entraînait depuis 2009 le Nzalang ("tonnerre", en langue locale fang). Selon des responsables de la Fédération équato-guinéenne de football (Feguifoot), M. Lobo Diarte n’a pas pu travailler avec la sélection depuis août dernier pour raisons de santé.

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"Mes ambitions, c’est de réussir l’organisation de la CAN, le challenge est de créer une équipe solide", a de son côté affirmé Henri Michel, éludant la question de sa rémunération: "Ce n’est pas très important, il faut réussir mon challenge. C’est important d’être là".

"Il faut être conscient, c’est une chance et il faut la participation de tout le monde, le public doit être patient", a-t-il lancé à l’adresse de la population.

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30.000 euros par mois et une résidence sur place

Pour le président de la Feguifoot, Bonifacio Manga Obiang, la signature du contrat avec Henri Michel représente "un grand jour pour le sport équato-guinéen".

Interrogé par l’AFP, il a révélé que le contrat du Français stipule une rémunération mensuelle de 60.000 euros pour ses collaborateurs et lui, avec résidence dans le pays.

"Lui-même (Henri-Michel) a 30.000 euros par mois, et ses collaborateurs le reste. Et il va rester en Guinée équatoriale", a-t-il dit.

Le 23 novembre dernier, M. Manga Obiang avait mentionnée une rémunération mensuelle prévue de 30.000 euros dans le contrat préparé pour Philippe Troussier, qui ne mentionnait pas de résidence en Guinée équatoriale.

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