Le Sénégal carbure au pétrole russe en attendant son propre or noir
Le développement des projets pétrolier Sangomar et gazier Greater Tortue Ahmeyim devait être finalisé, mais les travaux ont pris du retard. Et la situation pourrait bien se complexifier pour Dakar, alors que Moscou vient d’émettre une interdiction temporaire d’exportation de son carburant.
![Dakar (ici le port, en 2021) a importé plus de 500 000 tonnes métriques de fioul au cours de deux premiers mois de 2024. © ISA HARSIN/SIPA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5011x0.5753/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/12/jad20240312_ass_senegal-petrole.jpg)
Dakar (ici le port, en 2021) a importé plus de 500 000 tonnes métriques de fioul au cours de deux premiers mois de 2024. © ISA HARSIN/SIPA.
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou, les exportations de produits pétroliers raffinés russes vers l’Afrique ont fortement augmenté. Après le Nigeria, le Maroc, la Tunisie ou encore la Libye, c’est désormais le Sénégal qui fait le plein d’hydrocarbures auprès de la Russie pour répondre à la hausse de la demande locale.
Après avoir fait venir 1,08 million
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