Le scrutin du second tour a commencé dans le calme

Les Guinéens ont commencé à voter dimanche peu après 07H00 GMT pour élire leur président, lors du second tour du premier scrutin libre de leur histoire, qui se déroule après plusieurs semaines de tensions politico-ethniques.

Les opération de vote ont commencé en Guinée dimanche matin (ici lors du premier tour). © Youri Lenquette

Les opération de vote ont commencé en Guinée dimanche matin (ici lors du premier tour). © Youri Lenquette

Publié le 7 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Quelque 4,2 millions d’électeurs vont choisir entre Cellou Dalein Diallo, plusieurs fois ministre puis Premier ministre sous le régime du défunt général Lansana Conté (1984-2008) et l’universitaire Alpha Condé qui s’est opposé à tous les régimes en place et a passé deux années en prison.

Ils avaient obtenu respectivement 43% et 18% des voix au premier tour.

la suite après cette publicité

Dans une école du bord de mer à Conakry, transformée en bureau de vote, Saïdou Cissé, médecin à la retraite de 67 ans, était présent une heure avant le début du scrutin, "pour ce jour très spécial", dit-il. "Tout le monde est pressé d’en finir avec l’ancien système, les détournements au profit de quelques-uns, la gabegie", affirme-t-il.

Dans d’autres quartiers de la capitale, un journaliste de l’AFP a constaté que plusieurs centaines d’électeurs attendaient dans le calme de pouvoir accomplir leur devoir électoral.

Sous la pression de la communauté internationale, les deux candidats, d’ethnies peule et malinké, les deux plus importantes de Guinée, avaient lancé ensemble un appel au calme et à la fraternité, vendredi, après une campagne marquée par des violences politico-ethniques. Les deux camps s’étaient accusés mutuellement de fomenter des fraudes et une tension ethnique latente, attisée par des rumeurs, avait débouché sur divers affrontements.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Le président de transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, le 15 septembre 2010. © AFP

Konaté promet la « tolérance zéro » après des violences ethniques

Contenus partenaires