Au Simandou, une logistique d’exception pour un projet hors norme

Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.

Mamadi Doumbouya durant la cérémonie de pose de la première poutre du chemin de fer de la compagnie du Transguinéen, à Forécariah, dans la commune de Kamalayah, située dans la sous-préfecture de Moussaya, le 12 mars 2024. © Présidence de Guinée

Mamadi Doumbouya durant la cérémonie de pose de la première poutre du chemin de fer de la compagnie du Transguinéen, à Forécariah, dans la commune de Kamalayah, située dans la sous-préfecture de Moussaya, le 12 mars 2024. © Présidence de Guinée

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Publié le 18 mars 2024 Lecture : 3 minutes.

Le site de la mine du Simandou, en Guinée. © Rio Tinto
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Simandou, le dénouement d’un projet hors norme

Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le plus grand gisement de fer non encore exploité dans le monde va enfin passer dans sa phase opérationnelle. Tout, dans ce mégaprojet, est hors norme : les sommes engagées, la logistique prévue, l’importance des acteurs.

Sommaire

Le 12 mars à Forécariah, Mamadi Doumbouya assiste avec une admiration certaine à l’installation, par les équipes de Winning Consortium Simandou Railway (WCSR) et de China Railway First Group, d’une poutre en T de 32 mètres de long pesant 134 tonnes à l’intérieur du pilier en béton armé qui viendra soutenir le pont construit au-dessus de la rivière Gbonda. Son tablier portera la voie ferrée de 650

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