Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré

Renversé le 30 août dernier, l’ex-chef de l’État a été destitué de la présidence du Parti démocratique gabonais, le 7 mars. Pour Adrien Poussou, si les cadres du parti n’ont pas eu de scrupules à rejeter celui qu’ils ont docilement servi, rien ne les empêchera de récidiver.

Affiches de campagne du président gabonais déchu Ali Bongo Ondimba et de son parti politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), à Libreville, le 7 septembre 2023. © AFP

Affiches de campagne du président gabonais déchu Ali Bongo Ondimba et de son parti politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), à Libreville, le 7 septembre 2023. © AFP

Adrien Possou
  • Adrien Poussou

    Ancien ministre centrafricain de la Communication et expert en géopolitique.

Publié le 16 mars 2024 Lecture : 4 minutes.

Disons les choses clairement : voir des personnalités qui, encore récemment, usaient leur langue à lécher les sandales d’Ali Bongo Ondimba le démettre de sa fonction de président du Parti démocratique gabonais (PDG) créé par son défunt père, Omar Bongo Ondimba, au prétexte qu’il serait subitement devenu radioactif parce que le pouvoir l’a quitté, laisse sans voix.

Pis, que ces mêmes anciens

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