Areva prête à ouvrir à la Chine l’exploitation de la mine d’Imouraren

Le numéro un mondial du nucléaire Areva est prêt à ouvrir à un partenaire chinois l’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren, dans le nord-ouest du Niger, dont elle est partiellement propriétaire.

La mine d’uranium d’Imouraren devait devenir la deuxième du monde. © DR

La mine d’uranium d’Imouraren devait devenir la deuxième du monde. © DR

Publié le 5 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Au premier jour de la visite d’Etat en France du président chinois Hu Jintao, Paris et Pékin ont "décidé de développer (leur partenariat nucléaire) sur tout le spectre: en amont, c’est-à-dire la mine, et en aval, le retraitement", a indiqué la présidence.

Le français Areva est ainsi "prêt à ouvrir à un partenaire chinois une des mines dont il est actionnaire majoritaire" au Niger. Il s’agit de celle d’Imourarène, dans le nord-ouest du pays, a-t-on précisé.

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Sur le retraitement des déchets nucléaires, Français et Chinois ont examiné "les conditions dans lesquelles (ils pourraient aller) jusqu’au contrat de construction en Chine d’une usine de retraitement et de fabrication de mox", a-t-on ajouté.

Le mox (pour mélange d’oxydes) est un combustible nucléaire fabriqué à partir de plutonium et d’uranium irradié, qu’on réintègre dans les centrales.

"Nous proposons aux Chinois à la fois de construire une usine de type La Hague, et une usine de type fabrication de combustible mox" afin que "la Chine se dote d’une usine de retraitement pour réduire de façon drastique les résidus et ne pas avoir trop de problèmes de stockage", a-t-on expliqué.

Selon la même source, la France est également ouverte à une "coopération" avec la Chine pour la construction de réacteurs de type "Acmea", plus petits que les actuels EPR (1.600 mégawatts).

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