Le métro d’Alger sera prêt en 2011

Il aura fallu plus de trente ans avant de pouvoir « descendre » dans le métro algérois. Mais en 2011, enfin, il devrait être opérationnel. Pour l’heure, une vingtaine de kilomètres de tronçons sont déjà construits.

Des ouvriers dans une station du métro d’Alger, le 31 mai 2008. © AFP

Des ouvriers dans une station du métro d’Alger, le 31 mai 2008. © AFP

Publié le 31 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

Le métro d’Alger, en construction depuis trois décennies dans la capitale algérienne rongée par les embouteillages, sera opérationnel dès 2011, a affirmé dimanche 31 octobre le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia devant le Parlement.

"Le réseau avec des rames automatisées est prêt et le personnel chargé de la gestion du réseau a également été formé", a-t-il déclaré en réponse à une question des députés suite à sa déclaration de politique générale le 21 octobre.

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Selon M. Ouyahia, le retard pris dans la mise en service est lié à "l’achèvement de l’introduction en cours des nouvelles normes de sécurité". Il s’agit de nouvelles normes que l’Algérie a adoptées, pour garantir à son métro "une sécurité maximale" à l’instar des pays européens à la suite de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc en 2005.

Un réseau de plus de 20 kms

Lancé en 1980, le métro d’Alger représente actuellement une vingtaine de kilomètres de tronçons mais sa construction a ralenti durant les années noires du terrorisme de la décennie 90. Un tramway de 24 kilomètres de rails est également en cours d’achèvement.

La métropole de quelque trois millions d’habitants, qui s’étend sur plusieurs collines, est également desservie par quatre téléphériques et un réseau d’autobus évalué à 3 454 unités, selon le ministère des Transports. Mais il est considéré comme non fiable et insuffisant par les usagers.

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