Ouverture du référendum sur la nouvelle Constitution

Première étape du processus de retour à un régime civil, le référendum sur la nouvelle Constitution s’est ouvert au Niger. La population pourra ensuite élire son président en avril prochain.

Un bureau de vote, le 20 octobre 2009 à Niamey, au Niger. © AFP

Un bureau de vote, le 20 octobre 2009 à Niamey, au Niger. © AFP

Publié le 31 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

Les bureaux de vote ont commencé à ouvrir dimanche 31 octobre au Niger peu après 08H00 locales (07H00 GMT) pour le référendum sur le projet de Constitution, censé amorcer le retour à la démocratie après le coup d’Etat de février.

Le chef de la junte au pouvoir depuis le renversement du président Mamadou Tandja (1999-2010), le général Salou Djibo, a été le premier à voter, à l’Hôtel de ville de Niamey, en compagnie de son épouse et des autres membres du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte) et du gouvernement. "C’est un jour exceptionnel que nous attendions tous", a déclaré devant la presse le général Djibo, appelant les Nigériens à "sortir massivement pour dire oui à la nouvelle Constitution".

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Il a formé le voeu que "la VIIe République (instaurée par le nouveau texte, ndlr) sera pour le Niger un nouveau départ vers la création d’un système démocratique porteur de stabilité politique, de cohésion nationale, de progrès social et de développement économique".

Les bureaux de vote doivent fermer à 19H00 (locales, 18H00 GMT).

Retour progressif à un régime civil

"Pour ce qui est de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), les résultats (provisoires) seront connus au plus tard jeudi et nous les transmettrons au Conseil constitutionnel" pour validation et proclamation, a déclaré son président Abdourahamane Gousmane.

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Quelque 6,7 millions de Nigériens sont appelés à participer au référendum, coup d’envoi du processus de retour à un régime civil, prévu en avril 2011. Une présidentielle – à laquelle les putschistes ne participeront pas – couplée à des législatives doit se tenir le 31 janvier 2011.

Cette consultation survient deux semaines après l’arrestation de l’ex-numéro deux de la junte, le colonel Abdoulaye Badié, et de trois autres hauts gradés, accusés de "complot" contre la transition devant aller jusqu’à "attenter à la vie" du général Salou Djibo.

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