Le mystère Ben Barka reste entier, 45 ans après
Quarante-cinq années très exctement après la disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka à la suite d’une arestation en France, plusieurs associations ont réclamé que la vérité soit fatite sur ces événements.
Cinq ONG marocaines ont réclamé vendredi 29 octobre que la vérité soit faite sur la disparition en 1965 de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, dont le sort n’a jamais été élucidé.
Cet appel a été lancé lors d’un rassemblement à Rabat de quelque 200 personnes à l’initiative de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH), de l’Assocation marocaine des droits humains (AMDH), du Forum vérité et justice (FVJ), de la Ligue marocaine de défense des droits de l’Homme et de l’Association Addala (justice).
Dans une lettre adressée aux cinq ONG et lue lors du sit-in, le fils de Mehdi Ben Barka, Bachir, a évoqué la récente perquisition effectuée par un juge d’instruction français au siège des services secrets français, la DGSE à Paris dans l’enquête sur la disparition à Paris en 1965 de son père.
"Nous n’avons par de données pour évaluer l’importance des documents (saisis, ndlr)", a-t-il écrit en se demandant" si leur teneur va permettre de progresser de manière concrète pour connaître la vérité".
Mehdi Ben Barka, chef charismatique de la gauche marocaine et fondateur de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), devenue USFP en 1975, avait été arrêté le 29 octobre 1965, en plein Paris, par des policiers. Il n’a pas réapparu depuis, et son corps n’a jamais été retrouvé.
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