Référendum au Sud-Soudan : Salva Kiir défavorable à l’unité

Le président du Sud-Soudan, Salva Kiir, a affirmé qu’il ne voterait pas pour l’unité du Soudan lors du référendum d’autodétermination en janvier.

Le président du Sud-Soudan Salva Kiir, à Khartoum le 30 mai 2010. © AFP

Le président du Sud-Soudan Salva Kiir, à Khartoum le 30 mai 2010. © AFP

Publié le 3 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

"Si je devais voter pour l’unité, la sécession ou l’indépendance du Sud-Soudan, je ne voterais pas pour l’unité, car rien n’a été fait pour me rendre l’unité attrayante", a déclaré Salva Kiir lors d’un grand rassemblement à Juba, capitale du Sud-Soudan, selon un enregistrement obtenu samedi 2 octobre.

Les Sud-Soudanais doivent choisir le 9 janvier entre leur indépendance et le maintien de l’unité avec le Nord du Soudan. Ce référendum est l’un des éléments clés de l’accord de paix entre le gouvernement du président Omar el-Béchir et les ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan de Salva Kiir, qui a mis fin en 2005 à plus de deux décennies de guerre civile Nord-Sud.

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"Divorce pacifique"

Cette déclaration publique du président de la région semi-autonome du Sud-Soudan a été prononcée en "Juba arabic" -arabe vernaculaire du Sud-Soudan- et n’apparaissait pas dans la transcription officielle en anglais de son discours vendredi.

Selon des analystes, le référendum devra être retardé en raison de problèmes logistiques et le risque d’une nouvelle guerre civile plane sur le Soudan.

Mais M. Kiir a rappelé que la date du 9 janvier était "divine". "Je vous promets que ce ne sera pas facile si la guerre revient, cela pourrait mener à un démembrement complet du pays. Alors travaillons tous ensemble pour un divorce pacifique", a-t-il dit selon la transcription officielle de son discours.

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