Les sept otages d’Aqmi en vie d’après une source malienne

Les cinq Français, le Malgache et le Togolais enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger sont en vie d’après une source malienne proche du dossier qui en a informé Paris.

Photo non datée montrant apparemment le chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Moussab. © AFP

Photo non datée montrant apparemment le chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Moussab. © AFP

Publié le 26 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

« Les sept otages enlevés au Niger et transférés entre les déserts malien et algérien sont en vie, nous avons donné l’information à la France », a déclaré cette source.

« Les otages sont détenus entre les déserts malien et algérien, dans une zone communément appelée le Timétrine », a-t-elle ajouté. Le Timétrine est une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.

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"Pas de troupes occidentales sur notre sol"

« Nous travaillons avec la France pour trouver une solution mais nous avons clairement affirmé à nos interlocuteurs que nous ne voulons pas de troupes françaises, américaines, en tout cas occidentales, sur notre sol », a indiqué à l’AFP une autre source malienne, également proche du dossier des otages.

« Paris a demandé l’aide de plusieurs pays, surtout du Mali », a pour sa part affirmé un officiel malien. « On attend maintenant des preuves de vie des otages, ça peut être une photo, une vidéo ou les deux », a ajouté cet officiel.

Samedi, le ministre français de la Défense Hervé Morin avait déclaré qu’il avait « toute raison de penser » que les Français retenus dans le Sahel par Aqmi étaient « en vie », sans toutefois en avoir de preuve formelle.

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Dans la nuit du 15 au 16 septembre, cinq Français, un Togolais et un Malgache, collaborateurs pour six d’entre eux des sociétés françaises Areva et Satom (groupe Vinci), ont été enlevés à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger.

L’enlèvement a été revendiqué par Aqmi qui a précisé qu’il ferait parvenir ultérieurement des « demandes légitimes » à la France.

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