Assassinat de Krim Belkacem : le barbouze, l’homme d’affaires et l’ami suisse
En octobre 1970, l’opposant algérien se rend à Francfort, en Allemagne, convaincu d’y retrouver des hauts gradés de l’armée décidés à renverser le président Boumédiène. Et tombe dans le piège qui entraînera sa mort.
Algérie : Krim Belkacem, révélations sur un crime d’État
Grâce à des documents exclusifs obtenus auprès des archives allemandes, Jeune Afrique lève un coin du voile sur l’assassinat, en octobre 1970, à Francfort, de Krim Belkacem, un des neufs chefs historiques du FLN.
Vendredi 9 octobre. Il est 23h48 quand Hamid Aït Mesbah appelle Mahfoud Abadou au Liban depuis une cabine de la gare centrale de Francfort. La conversation entre officier de la Sécurité militaire (SM) et l’homme d’affaires dure plusieurs minutes.
Premier contact plutôt encourageant. Maintenant que Abadou est hameçonné, il est temps d’entrer en contact avec Krim Belkacem à Genève.
Samedi 10
