La démobilisation des ex-rebelles est officiellement achevée

La démobilisation de milliers d’éléments de l’ex-rébellion qui contrôle le nord ivoirien depuis 2002 s’est officiellement achevée samedi à Dabakala (500 km au nord d’Abidjan), un mois et demi avant le scrutin présidentiel du 31 octobre, a constaté l’AFP.

Les comzones Chérif Ousmane (à g.), Zoumana et Issiaka Ouattara, à Korhogo, le 15 juin 2010. © Bintou S., pour J.A.

Les comzones Chérif Ousmane (à g.), Zoumana et Issiaka Ouattara, à Korhogo, le 15 juin 2010. © Bintou S., pour J.A.

Publié le 18 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

"La démobilisation s’est terminée aujourd’hui (samedi)" dans le nord tenu par les FN depuis le putsch manqué de 2002, a déclaré lors d’une cérémonie Klo Fagama, un responsable du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaires (PNRRC).

Commencé en mai 2008 et relancé en juin dernier, ce processus a conduit à la démobilisation de plus de 17.000 ex-combattants, dont seuls "5.000" ont pu être pris en charge par les programmes de réinsertion professionnelle, a-t-il affirmé.

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Chiffres sujets à caution

Par ailleurs, 5.000 autres éléments FN doivent être cantonnés et désarmés, en attendant leur intégration à terme dans la nouvelle armée réunifiée.

Cet "encasernement" est officiellement quasi-achevé, conformément au dernier accord de paix qui prévoyait sa réalisation avant la présidentielle, attendue pour le 31 octobre après de multiples reports depuis 2005.

Cependant, selon des sources concordantes, pas plus de 2.500 éléments ont en réalité été cantonnés lors de cette opération politiquement sensible – puisqu’elle touche au pouvoir des FN au nord – et financièrement coûteuse.

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