Scholastique Mukasonga : « Ma préoccupation était de les sortir du statut de “cafard” »
Écrire et dire le génocide des Tutsi
Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.
ÉCRIRE ET DIRE LE GÉNOCIDE DES TUTSI (4/5) – Fragile, malingre, regrettée. Julienne était la quatrième fille de la famille. Née en 1962 dans la misère profonde, c’est à cette cadette que Scholastique Mukasonga a dédié son onzième ouvrage éponyme. Naturelle, souriante, innocente. C’est aussi comme ça que l’écrivaine décrit sa petite sœur, « [sa] protégée », selon la tradition rwandaise.
« Sa mort
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Écrire et dire le génocide des Tutsi
Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.
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