Scholastique Mukasonga, le 6 juillet 2022. © Mantovani-Gallimard/OPALE
Scholastique Mukasonga, le 6 juillet 2022. © Mantovani-Gallimard/OPALE

Scholastique Mukasonga : « Ma préoccupation était de les sortir du statut de “cafard” »

L’écrivaine franco-rwandaise, âgée de 67 ans, vient de publier un nouveau roman, « Julienne ». Un ouvrage qui vient ajouter un dernier chapitre à son histoire et celle des siens, assassinés durant le génocide de 1994.
JEANNE-LE-BIHAN_2024

Publié le 21 mars 2024 Lecture : 7 minutes.

Fresque « Abagore Bahagaze Bemye – Les Femmes debout », des portraits hauts de 12 mètres et larges de 4 m de l’artiste Bruce Clarke. Le projet sera exposé au Rwanda en avril 2024 pour la 30e commémoration du génocide commis contre les Tutsi. © COURTESY BRUCE CLARKE
Issu de la série

Écrire et dire le génocide des Tutsi

Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.

Sommaire

ÉCRIRE ET DIRE LE GÉNOCIDE DES TUTSI (4/5) – Fragile, malingre, regrettée. Julienne était la quatrième fille de la famille. Née en 1962 dans la misère profonde, c’est à cette cadette que Scholastique Mukasonga a dédié son onzième ouvrage éponyme.  Naturelle, souriante, innocente. C’est aussi comme ça que l’écrivaine décrit sa petite sœur, « [sa] protégée », selon la tradition rwandaise.

« Sa mort

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Écrire et dire le génocide des Tutsi EP. 1

Écrire et dire le génocide des Tutsi