En Côte d’Ivoire, des ONG saisissent la Cedeao sur le dossier des détenus amnistiés en 2018
Trois organisations de défense des droits humains ont saisi la Cour de justice de la Cedeao après que le Conseil d’État ivoirien s’est déclaré incompétent pour statuer sur leur recours portant sur l’amnistie, en 2018, de détenus accusés de crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011.
![Le président ivoirien Alassane Ouattara annonçant à la télévision nationale, le 6 août 2018, qu’il amnistie quelque 800 prisonniers, parmi lesquels Simone Gbagbo. © Issouf Sanogo/ AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4973x0.3145/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/21/jad20240321-ass-cote-ivoire-amnistie.jpg)
Le président ivoirien Alassane Ouattara annonçant à la télévision nationale, le 6 août 2018, qu’il amnistie quelque 800 prisonniers, parmi lesquels Simone Gbagbo. © Issouf Sanogo/ AFP
« Le Conseil d’État encourage l’immunité. » C’est ce qu’estiment, dans un communiqué, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho) et le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) après que la plus haute juridiction administrative ivoirienne s’est déclarée incompétente, le 20 mars, pour statuer sur le recours que ces trois ONG
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