Surprise en Algérie : l’élection présidentielle est avancée au 7 septembre 2024
La présidence de la République a annoncé la tenue d’une « élection présidentielle anticipée » samedi 7 septembre 2024. On ignore encore si Abdelmadjid Tebboune a l’intention de briguer un second mandat.
![Abdelmadjid Tebboune à Alger, le 16 janvier 2024. © Billel Bensalem/ APP/NurPhoto via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/21/jad20240321-mmo-algerie-presidentielle-avancee.jpg)
Abdelmadjid Tebboune à Alger, le 16 janvier 2024. © Billel Bensalem/ APP/NurPhoto via AFP
Initialement prévue en décembre prochain, l’élection présidentielle algérienne aura lieu le 7 septembre 2024, annonce la présidence dans un communiqué rendu public ce jeudi 21 mars. Le communiqué indique également que le corps électoral sera convoqué le 8 juin prochain.
La décision d’organiser une élection présidentielle anticipée a été prise à l’issue d’une réunion tenue par le président Abdelmadjid Tebboune en présence du Premier ministre, du chef d’état-major de l’armée, du directeur de cabinet de la présidence et du ministre de l’Intérieur.
Abdelmadjid Tebboune candidat à sa propre succession ?
Le communiqué de la présidence n’a pas évoqué les motifs qui justifient la tenue de cette élection en septembre alors que le mandat d’Abdelmadjid Tebboune expire en décembre 2024. Élu en décembre 2019, le chef de l’État ne s’est à ce jour jamais exprimé publiquement sur son intention de briguer ou non un second mandat. À moins d’une grosse surprise, Abdelmadjid Tebboune, aujourd’hui âgé de 78 ans, devrait toutefois se porter candidat à sa propre succession.
C’est la deuxième élection présidentielle anticipée qui se déroule en Algérie au cours des trente dernières années. En septembre 1998, le président Liamine Zeroual avait annoncé sa démission et la tenue d’une présidentielle en avril 1999. Celle-ci avait vu Abdelaziz Bouteflika accéder au pouvoir. Il y est resté pendant vingt ans avant d’en être chassé par le hirak en avril 2019.
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