Au Cameroun de Paul Biya, comment l’âge paralyse les institutions

À Yaoundé, l’état de santé des dignitaires du pouvoir menace de paralyser les institutions. Alors que Cavayé Yéguié Djibril et Marcel Niat Njifenji viennent d’être reconduits à l’Assemblée nationale et au Sénat, c’est la prestation de serment du Conseil constitutionnel qui pose désormais problème.

Les présidents camerounais de l’Assemblée nationale et du Sénat, Cavayé Yéguié Djibril et Marcel Niat Njifenji. © Montage JA ; MABOUP ; AFP

Les présidents camerounais de l’Assemblée nationale et du Sénat, Cavayé Yéguié Djibril et Marcel Niat Njifenji. © Montage JA ; MABOUP ; AFP

Publié le 27 mars 2024 Lecture : 3 minutes.

En dépit du renouvellement de ses membres le 7 février dernier, le Conseil constitutionnel du Cameroun ne peut pas, à l’heure actuelle, siéger. Pour quelle raison ? Car ses membres n’en auront pas l’autorisation tant qu’ils n’auront pas prêté serment devant le Parlement, réuni en congrès. Or la tenue de cette séance, qui pourrait passer pour une formalité, est rendue très compliquée par la santé

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Le chef de l’État camerounais Paul Biya, au palais présidentiel d’Etoudi, à Yaoundé, le 26 juillet 2022. © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

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