La Cedeao et l’Europe saluent le bon déroulement de la présidentielle au Sénégal
Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.
![Bassirou Diomaye Faye, salue ses partisans réunis au stade Caroline Faye de Mbour, le 22 mars 2024, à l’occasion du meeting de clôture de la campagne. © Photo by MARCO LONGARI / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/26/jad20240326-eco-bassirou-diomaye-faye.jpg)
Bassirou Diomaye Faye, salue ses partisans réunis au stade Caroline Faye de Mbour, le 22 mars 2024, à l’occasion du meeting de clôture de la campagne. © Photo by MARCO LONGARI / AFP
« Le scrutin s’est généralement déroulé sans heurts et dans une atmosphère largement pacifique », a déclaré mardi 26 mars Ibrahim Gambari, chef de la mission de la Cedeao lors d’une conférence de presse à Dakar. La Cedeao avait déployé 130 observateurs.
La cheffe de la mission de l’Union européenne (UE), Malin Björk, a de son côté évoqué « une élection bien organisée et ouverte qui a montré la solidité des institutions démocratiques sénégalaises », lors d’une rencontre distincte avec la presse. « Dans l’ensemble, le scrutin a été bien organisé, a-t-elle ajouté. Les électeurs ont pu faire leur choix librement dans une ambiance paisible et ordonnée. »
Les résultats officiels attendus cette semaine
Les résultats officiels provisoires devraient être publiés cette semaine. Mais les adversaires de Bassirou Diomaye Faye ainsi que le chef de l’État Macky Sall ont reconnu sa victoire.
Le Sénégal a connu depuis 2021 différents épisodes de troubles, causés par le bras de fer entre le pouvoir sortant et l’opposant Ousmane Sonko, qui a poussé la candidature de son bras droit Bassirou Diomaye Faye après l’invalidation de la sienne.
Le pays a de nouveau plongé dans l’une de ses plus graves crises depuis des décennies quand le président Sall a décrété, le 3 février, un report de la présidentielle prévue trois semaines plus tard. Ces troubles ont fait des dizaines de morts en trois ans et donné lieu à des centaines d’arrestations.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »