Guerre Israël-Gaza : en France, une liberté d’expression à géométrie variable
Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné ce mardi 26 mars Mohamed Makni, élu municipal d’Échirolles, à quatre mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme. L’adjoint au maire a décidé de faire appel, au nom de la liberté d’expression et du droit d’être pro-palestinien sans être pro-Hamas.
![Manifestation en soutien à la Palestine à Rennes. © Hans Lucas via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/28/jad20240328-mmo-free-palestine.jpg)
Manifestation en soutien à la Palestine à Rennes. © Hans Lucas via AFP
Monsieur Makni, de nationalité française, est un retraité paisible, un vieil homme sans histoires, quelqu’un qu’on aimerait avoir comme voisin. À 73 ans, cet élu municipal d’Échirolles, dans la banlieue de Grenoble, n’a jamais commis le moindre délit ni la plus petite infraction. Alors pourquoi a-t-il été traîné devant les tribunaux, il y a quelques semaines, comme un dangereux malfaiteur? Que lui
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