Les chefs de l’opposition unis pour la présidentielle

Les principaux leaders politiques du Niger, anciens opposants de Mamadou Tandja, ont décidé de faire front commun en s’alliant pour la prochaine élection présidentielle, qui devrait voir le départ du gouvernement militaire de transition.

De g. à d. et de h. en b. : H. Amadou, M. Ousmane, M. Issoufou et A. Boubacar Cissé. © APA/Reuters/AFP/Montage J.A.

De g. à d. et de h. en b. : H. Amadou, M. Ousmane, M. Issoufou et A. Boubacar Cissé. © APA/Reuters/AFP/Montage J.A.

Publié le 18 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Dix-sept partis politiques nigériens qui étaient opposés au président Mamadou Tandja, renversé par un putsch en février, ont signé samedi un accord pour une « alliance » en vue de l’élection présidentielle du 3 janvier 2011. Un « protocole d’accord » a été signé par les présidents des 17 formations au cours d’une cérémonie à Niamey, en présence de plus de 3 000 personnes.

« Nous avons tous convenu de nous mettre dans un cadre d’alliance stratégique de lutte pour gagner le pouvoir », a déclaré à la presse Hama Amadou, qui fut Premier ministre du président Tandja entre 2000 et 2007. Il préside désormais le Mouvement démocratique nigérien (Moden), créé par d’anciens militants du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, parti au pouvoir sous Tandja).

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Les 17 partis sont membres de la Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR) ayant combattu Mamadou Tandja lorsqu’il avait tenté en 2009 de se maintenir au pouvoir malgré la fin de son mandat légal, plongeant son pays dans la crise.

Un programme commun

Selon l’accord, chaque parti doit présenter un candidat au premier tour de la présidentielle et tous les partis devront soutenir celui d’entre eux qui aura atteint le second tour, a précisé Hama Amadou. Un « programme commun de gouvernement » est également prévu.

Outre Hama Amadou pour le compte du Moden, les principaux signataires sont l’ancien président de la République (1993-1996) et ex-président du Parlement (2000-2009) Mahamane Ousmane (Convention démocratique et sociale, CDS), et Mahamadou Issoufou (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, PNDS).

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Pays très pauvre et enclavé, le Niger est dirigé par une junte militaire depuis le renversement le 18 février, après 10 ans de pouvoir, du président Tandja, qui est depuis lors détenu à Niamey.

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