Gabriel Ebili et Minkoua Nzhiou, « héros » oubliés du 6 avril 1984 au Cameroun
Les deux hommes affirment avoir contribué à empêcher les putschistes de diffuser leur message sur les ondes de la radio nationale, portant ainsi un dur coup à la tentative de renversement de Paul Biya. Et partagent le sentiment d’avoir été oubliés.
![Des soldats camerounais devant la villa Semengue, au Cameroun, en avril 1984. © Pascal Maître/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/05/jad20240405-ass-dossier-cameroun-6-avril-heros-oublies.jpg)
Des soldats camerounais devant la villa Semengue, au Cameroun, en avril 1984. © Pascal Maître/JA
![Ahmadou Ahidjo (à g.), et Paul Biya. © Montage JA : Pierre GUILLAUD/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/05/jad20240405-ass-dossier-cameroun-6-avril.jpg)
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
« Camerounaises, Camerounais, l’armée nationale vient de libérer le peuple camerounais de la bande à [Paul] Biya, de leur tyrannie, de leur escroquerie, et de leur rapine incalculable. Oui, l’armée a décidé de mettre fin à la politique criminelle de cet individu contre l’unité nationale de notre cher pays. » En ce petit matin du 6 avril 1984, des officiers de la garde présidentielle, réunis au
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![Ahmadou Ahidjo (à g.), et Paul Biya. © Montage JA : Pierre GUILLAUD/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/05/jad20240405-ass-dossier-cameroun-6-avril.jpg)
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
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