Gabriel Ebili et Minkoua Nzhiou, « héros » oubliés du 6 avril 1984 au Cameroun
Les deux hommes affirment avoir contribué à empêcher les putschistes de diffuser leur message sur les ondes de la radio nationale, portant ainsi un dur coup à la tentative de renversement de Paul Biya. Et partagent le sentiment d’avoir été oubliés.
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
« Camerounaises, Camerounais, l’armée nationale vient de libérer le peuple camerounais de la bande à [Paul] Biya, de leur tyrannie, de leur escroquerie, et de leur rapine incalculable. Oui, l’armée a décidé de mettre fin à la politique criminelle de cet individu contre l’unité nationale de notre cher pays. » En ce petit matin du 6 avril 1984, des officiers de la garde présidentielle, réunis au
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...